Restauration de la maison – Galerie photo

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La restauration de la Maison

En 1999, Pierre-Yves Mahé, fondateur de l’Ecole de photographie Spéos, devient locataire, au domaine « Le Gras », de la partie de la maison où Niépce avait installé son atelier-laboratoire, à Saint-Loup-de-Varennes.
Il est le premier photographe à investir les lieux depuis la mort de l’inventeur en 1833. Cette demeure historique était jusqu’ici restée inexplorée, tout juste contemplée de l’extérieur par quelques curieux.
Avec Jean-Louis Marignier, chercheur au CNRS, ils ont reconstitué les conditions de travail de Niépce, et gràce à des fouilles méthodiques ont retrouvé le cadre exact de ses expériences.

Jean-Louis Marignier, Bernard et Eric Dodard comparent une lithographie de la Maison faite par Isidore (?) avec une photographie prise en 1850 par Petiot-Groffier.

Mise à jour du plancher de Niépce dans son atelier.

Pierre-Yves Mahé recherche des traces du déplacement de la fenêtre d’où fut prise la première photographie du monde.

Bernard Wala, ébéniste restaurateur, met au jour les planchers datant de l’époque de Niépce.

Bernard Wala, ébéniste restaurateur, démonte une des portes de la maison de Niépce en vue de sa datation.

Traces dans les murs attestant de plusieurs aménagements datant de différentes époques.

Prélèvement de différents mortiers en vue d’être analysés au Centre d’Etudes Médiévales à Auxerre (CNRS).

Morceaux de bois attestant des modifications de l’emplacement de la fenêtre d’où furent prises les premières photographies au monde.

Datation des bois venant de la maison de Niépce. (Laboratoire de Dendro-Chronologie – CNRS – Besançon)

Recherche du puits – où Niépce puisait l’eau pour ses expériences – à partir des plans de la Maison établis en 1775 et 1830.

Première réouverture du puits où Niépce puisait l’eau servant à laver ses héliographies…

Recherche et identification de l’ensemble du réseau d’irrigation de la propriété du Gras remontant au moins à 1750.

Localisation de l’emplacement du puit d’où Niépce puisait l’eau servant à ses expériences.

Redécouverte de sols anciens postérieurs à Niépce (vers 1870).

Patrick Barbottin observe les modifications des murs de la Tour de la maison.

Christopher Davies, cameraman, filme l’intégralité des recherches sur la Maison Niépce (ici au laboratoire de Dendro-Chronologie à Besançon).